Photo TV / Rue89 Strasbourg
La principale angoisse des militants de Génération Zemmour (GZ), après leur peur du “grand remplacement”, ce sont les groupes d’antifascistes dits "antifas". Que ce soit durant les tractages, les meetings, les porte à porte et surtout les collages, tous les systèmes de sécurité déployés par les militants sont destinés à se prémunir d’un “risque antifa”.
Il existe une peur constante, parfois exagérée mais souvent légitime. Là est pointé un danger : la violence des antifas à leur égard donne du crédit non seulement à l’état d’esprit des militants GZ en légitimant leur crainte, mais renforce aussi les idées portées par l’extrême-droite quant à la violence de leurs ennemis politiques. Cela renforce leur sentiment de persécution, l'impression qu'ils sont investis d’une mission de sauver la France, rendant encore plus compliqué le dialogue et la réconciliation avec le reste de la société.
“Si quelqu'un nous filme on va le voir gentiment, si quelqu'un nous agresse on attend qu’ils sortent les armes avant de sortir nos armes et puis s'ils attaquent on leur casse la gueule parce que ça suffit un moment"
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